Mais oui, c’est vrai. Saint-Dié n’est pas seulement la capitale autoproclamée de la géographie (avec le festival international de géographie). Elle verra passer les cyclistes du Tour cet été, début juillet. Une vraie chance, un coup de pub pour les hautes Vosges ! Pourquoi pas pour Wisembach ? Les brocanteurs qui sont tombés faibles sur un vélo du grenier signé Louison Bobet l’avaient peut-être pressenti. Même si on voit plus souvent passer des motards que des adeptes de la petite reine, les ballons tout ronds d’Alsace peuvent permettre de rouler ferme. Et c’est quand même à Wisembach que j’ai appris à monter à vélo. Les tours de la place, un bon début. Durant leur jeunesse, Jean et ses cousins, comme leurs parents, parcouraient souvent la distance (13 km) séparant Wisembach de Saint-Dié. Le jardin et ses ressources, bénies en temps de guerre, était un appât suffisant. Si les Alpes et les Pyrénées s’affichent tous les ans au programme, ces vieux sommets érodés des Vosges sont trop souvent oubliés, eux qui ont tant besoin de tourisme. Et puis les knacks valent bien les diots et les bonbons à la sève de pin, tous les dopages, non ?

Quel bon génie a-t-il pu souffler cette initiative ? Un journaliste, un Vosgien membre du comité ? Mon petit doigt me dit qu’il y a anguille sous roche ou plutôt aiguillon sous la pédale.