Le nouvel agent immobilier qui répond au joli prénom latin de Virgile (un de ses frères s’appelle Samson, une famille au génie nominal!) mise sur la photo, la vidéo et...le drone. Oui madame. A Wisembach ? Oui monsieur. De quoi donner une idée à ses clients par une vraie visite virtuelle. Ils ne se déplacent pas sans savoir. Dans la foulée il promet une vente dans les six mois. Six mois d’automne et d’hiver où les Vosges se parent de roux, de blanc et toujours du vert sombre des sapins. Good news ! Pour l’instant, quelques visites sans suite immédiate. Durant notre séjour au moment du festival de géographie, début octobre, un jeune couple semblait déjà s’y voir. Venu tout exprès de la région parisienne, il visualisait une résidence de tourisme adapté dans la grande maison et des ateliers dehors et dans les dépendances. La petite maison, « c’est chez nous, ici » déclarait monsieur, avec un grand sourire. Madame posait pas mal de questions sur le coût du chauffage par exemple, semblant un peu moins enthousiaste. Ils allaient faire leur « business plan », selon les mots de monsieur. C’était comme si c’était fait, les deux travaillant, l’un dans le tourisme, l’autre dans le handicap, en CDI. Virgile ne nous a pas laissé trop d’espérance néanmoins en déclarant : « c’est très rare que ça marche au premier coup » . L’expérience. Nous qui en avons peu d’expérience de vente d’un bien immobilier, on a entendu et on attend. Quand on a vendu mon appartement à Villejuif, il a suffi de poser quelques papiers peints sympas sur le papier d’apprêt pour que le client se pointe et achète. C’était dans les années 70 et proche de Paris. Pas Wisembach. Pourtant cette maison trouvera bien son futur propriétaire. Il suffit de s’armer de patience.