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Vente des terrains : les chevaux y sont déjà chez eux
Premier acte de la vente, celle de terrains loués depuis les années 2000 par D. Toussaint, un forestier local, pour y faire paître ses chevaux. Quatre, je crois. Maman lui avait cédé ce fermage oralement. Quand nous lui avons proposé la vente, il a été d’abord surpris avant de se réjouir. Surtout que le prix demandé n’était pas excessif. C’est fou comme les chevaux sont présents dans ce coin de Wisembach maintenant. La ferme en haut de chez nous, chez Bresson, là où allions chercher le beurre, les prend en pension. Bonne herbe, altitude raisonnable (400 m), ils sont bien au vert. Dans nos prés, avec une petite pente et un ruisseau qui caracole au milieu, ils ont en plus de quoi s’abreuver. Chanceuses bêtes. C’était là que mon grand-père allait faucher l’herbe du foin et du regain. Il mouillait la chemise et je montais avec le pot de camp de café au lait confié par ma grand-mère. Jour de Saint-Nicolas, 6 décembre, j’irai signer cette vente à Raon l’Etape. Par le train, en dormant à Nancy, une ville que je ne connais pas du tout. Et ça me fait tout drôle de ma départir de ces terrains. Comme ça m’avait déjà étonnée ces barrières qui m’interdisait le passage depuis que les chevaux y avaient élu domicile. Des générations arrondissent le patrimoine, achetant petit à petit parcelle par parcelle, quand d’autres le lâchent. Moi en l’occurrence. Pas simple.
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