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Au bonheur des chats
Les Suisses se sont volatilisés. Les chats restent. L’un d’eux semble chez lui. Il fait sa toilette sur la souche du tilleul au soleil. Il descend nonchalamment les marches du jardin, passe la barrière sans l’ouvrir, arrive dans la cour. Où il découvre ma présence derrière la fenêtre de cuisine. Après un moment d’arrêt à patte suspendue, il grimpe sur le banc, griffe le bois et toujours avec calme et détermination va faire un petit pipi dans la jardinière sur le rebord de la fenêtre de la buanderie. Ah le gredin ! Visiblement je ne l’impressionne pas du tout. Bon je n’ai pas encore renouvelé mes plantations de géraniums mais quand même quelle effronterie ! Après quoi il s’installe de tout son long sur ce banc qu’il s’est décidément approprié. C’est lui le vrai propriétaire des lieux. Et il semble les apprécier. Il doit reluquer discrètement les visiteurs, les jauger, juger qu’il va cohabiter ou non.
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